Le culte de la Liberté

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mardi 23 décembre 2014

Le plan de paix palestinien

Les derniers mois de 2014 ont été marqués par une activité concertée de plusieurs des parlements européens pour reconnaître un état palestinien. Il s’agit d’une initiative aussi originale qu’étonnante. Jamais encore, nos parlements avaient entrepris une telle action en faveur d’autres peuples. Pensez aux Tibétains ou aux Kurdes, deux peuples opprimés depuis plus longtemps, deux peuples plus nombreux, deux peuples avec une longue histoire nationale, et deux peuples sans doute bien plus méritants. Mais, apparemment, nos parlementaires n’ont jamais vu le besoin de les aider par une telle action unilatérale. Mais bon, il fallait bien commencer quelque part, dira-t-on. Chiche qu’ils remettront le couvert en 2015 en faveur de ces deux peuples oubliés ?
Sur quelle base, nos parlementaires ont-ils voté en faveur d’un état palestinien ? Comme nos parlementaires ne font pas n’importe quoi, on l’espère du moins !,  ils ont donc dû être au courant d’un plan de paix palestinien, plan qu’Israël refuserait de respecter. Leur vote manifesterait donc leur accord avec ce plan de paix. Bien sûr, la méthode montre des faiblesses sérieuses : il aurait été mieux de mettre les deux partis autour de la table pour discuter sur base de ce plan !
Mais de quel plan s’agit-il ? Là, à brûle-pourpoint, vous seriez sans doute un peu pris de court par la question. J’ai donc fait des recherches pour vous aider et je suis heureux de pouvoir vous communiquer les grandes lignes du plan de paix palestinien. Mieux que ça, je vous le livre en sa totalité, tel qu’il a été communiqué publiquement par l’autorité palestinienne. Le voici :
«  »
Voilà donc le plan de paix palestinien, version officielle. C’est éloquent, non ? Un tel silence devrait nous parler ! Vous voyez à quel point nos parlementaires étaient vraiment très sérieux dans leur analyse de la situation, analyse qui a précéder leur vote. Oui, mais, direz-vous, voilà ce qui en est sur le plan officiel. Mais il y a sûrement un plan, disons, secret ? C’est vrai, il y en a un. Il se résume en une ligne : Exterminez tous les Juifs et nous aurons la paix. Vous ne me croyez pas ? Faites vos propres recherches. Tel a été le refrain inchangé et inchangeable des autorités dites palestiniennes depuis de très longues années.
Permettez-moi de vous rappeler ce qu’on oublie en général. Les parlements européens, dans un sens, n’ont rien fait de très original. A trois reprises, on a offert aux dits Palestiniens un état. A trois reprises, ils l’ont refusé. La dernière fois était en 2000-2001, et l’offre émanait d’Ehud Barak, alors premier-ministre d’Israël. L’offre fait à Yasser Arafat proposait un état avec Jérusalem-Est pour capitale et 30 milliards de dollars à la clé. Arafat l’a refusé et a lancé l’intifada. Des centaines de morts dans les deux camps étaient le résultat de son refus, parce qu’il avait calculé que cela valait mieux … pour lui.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Des attaques violents sont lancées, tant à partir de Gaza qu’à partir du territoire soumis à l’Autorité palestinienne, dirigées contre qui ? Contre l’armée d’Israël ? On pourrait presque dire (presque, car même cela est déjà de trop quand on refuse systématiquement un état à soi et que l’on y préfère le terrorisme) que cela est « de bonne guerre ». Non, on attaque sans scrupule des civils : des mères et leurs bébés, des rabbins en prière dans une synagogue, on lance une voiture contre des civils, … (vous voyez, ce qui se passe chez nous n’a rien de bien original …). Et nos parlementaires trouvent cela très bien. Ils ont décidé de récompenser cela en accordant un état aux terroristes.
Pourquoi, les « Palestiniens »ont-ils toujours refusé l’offre d’un état ? Pour une seule raison : accepter un état implique reconnaître l’Etat d’Israël. Voilà ce qui est inacceptable. Ce serait accorder une légitimité à la présence juive en Israël. Cela est impossible. Après tout, nous dit-on, cette terre a toujours été palestinienne. Jamais, il n’y a eu de temple juif sur l’esplanade des mosquées. Depuis des siècles, un état palestinien a existé sur cette terre, heureux et prospère jusqu’à ce que les Juifs s’y sont implantés de force en chassant les propriétaires légaux.
Savez-vous combien il y a de mensonges dans ces phrases ? Si vous dites : aucun, c’est que vous avez été sérieusement manipulé. Laissez-moi vous énumérer ces mensonges.
·         La terre d’Israël n’a jamais été palestinienne. Elle a été occupée, depuis les temps romains, par  les peuples suivants : Romains, Arabes, Croisés, Egyptiens, Turcs, Anglais et Jordaniens. Pour aucun de ces peuples, cette terre n’était au centre de leurs préoccupations. D’ailleurs, au milieu du 19e siècle, le pays était quasi vide d’habitants.
·         Un temple juif se trouvait sur le Mont du temple durant mille ans. C’était, et c’est encore, le lieu saint par excellence du peuple juif. C’est devenu un lieu jugé essentiel pour l’Islam surtout depuis le retour des Juifs en Terre sainte.
·         Il n’y a jamais eu un état palestinien, ni en Israël, ni ailleurs. Heureux et prospère ? Le pays était infesté de malaria, pauvre, mal géré par des propriétaires se trouvant à des centaines de kilomètres.
·         Les Juifs sont revenus chez eux. Car il y a toujours eu des Juifs en Israël. Des villes comme Jérusalem, Safed, Tibériade et Hébron n’ont jamais été sans Juifs. Ils y étaient d’ailleurs majoritaires la plupart du temps jusqu’à aujourd’hui. Les autres, qui sont revenus de la Diaspora, ont acheté à pris d’or la terre d’Israël.
·         Ces Juifs ont apporté la prospérité à la terre depuis deux siècles. Ils ne s’y sont pas implantés de force. Bien au contraire, beaucoup d’Arabes d’origines diverses se sont implantés en Israël depuis le retour des Juifs, parce que les conditions de vie étaient devenues intéressantes.
·         Depuis le 20e siècle, le terrorisme arabe est une réalité. Quand l’Etat d’Israël fut déclaré, avec l’appui des Nations Unies, cinq pays arabes ont envahis Israël, ont demandé aux Arabes y habitant de partir pour pouvoir y revenir une fois les Juifs jetés à la mer. Ils ont aussi chassé de force quelques 800.000 Juifs des pays arabes. Depuis, ils ont repris la guerre plusieurs fois dans le but d’exterminer les Juifs et de voler leur terre.
Cela en fait des mensonges !
Il faut pourtant y ajouter un autre fait peu ragoûtant qui est en général ignoré, peut-être volontairement. Les grands partisans parmi nos parlementaires d’un état palestinien au rabais – un état sans obligation de reconnaître Israël – sont aussi les ennemis jurés de l’extrême droite. Pas de problème avec cela en soi ! Mais … les dirigeants palestiniens ont toujours été les alliés proches des Nazis et de leur politique d’extermination des Juifs. C’est tout de même étrange ! Ce qu’on rejette chez soi, on l’embrasse ailleurs ! Nos parlementaires sont donc des hypocrites, et de la pire espèce, dans le sens qu’ils ne doivent pas ignorer ces choses. Si on refuse à ce point de ne rien apprendre de l’histoire, c’est qu’on a décidé de la répéter.
Répéter l’histoire ? J’en viens à mon dernier point. Je suis convaincu qu’il n’y a pas – ou guère – de pro-palestiniens parmi nos parlementaires. Je le démontrerai avec deux »si ».
Si les Palestiniens avaient eu le malheur de tous se retrouver dans des états arabes comme la Jordanie et qu’à leur place se seraient trouvés les Kurdes, nous n’aurions pas eu une politique pro-palestinienne, même si une telle politique aurait été plus que nécessaire dans ce cas. En effet, la Jordanie a déjà organisé un massacre de grande envergure contre le peuple palestinien se trouvant à l’intérieur de son état. Mais cela n’a guère causé d’inquiétude internationale et l’on n’a pas vu la proposition d’une seule résolution anti-jordanienne aux Nations Unies, même pas une seule. Par contre, un état kurde aurait été à l’avant-plan des soucis de l’ONU. Ce que l’on propose aujourd’hui pour les Palestiniens, on l’aurait proposé plutôt pour les Kurdes.
Si les Juifs avaient accepté la proposition d’un état en Ouganda, nous n’aurions pas aujourd’hui de politique en faveur d’un état palestinien indépendant de la Turquie, ou de n’importe quel état arabe. On les aurait abandonnés à leur misère.  Mais nous aurions eu une « compassion » internationale en faveur des Ougandais aux prises avec ces affreux Sionistes.
Autrement dit, nous n’avons pas vraiment des politiques pro-palestiniennes. Nous n’avons pas une vague de sympathie sincère avec la cause palestinienne. Nous avons surtout une politique anti-juive. Nos parlementaires – et bien de leurs amis politiques – n’ont en fait qu’un seul problème : Israël. Le problème, ce sont les Sionistes, les Juifs, ou, comme on l’aurait dit il n’y a pas si longtemps : la Juiverie. A peine 70 ans après Auschwitz, une certaine politique actuelle considère toujours qu’un bon Juif est un Juif mort. On ne le dit pas, bien sûr. L’antisémitisme est définitivement passé de mode. On l’habille autrement. Ce qui nous donne de grosses indignations quand un terroriste islamiste tue des Juifs au Musée Juif à  Bruxelles. Pourtant, nombre de ces mêmes « indignés » font tout pour qu’Israël soit rayé de la carte. Alors, qu’est-ce qui nous montre leur réelle préoccupation : les larmes devant un attentat chez nous (un attentat en Israël n’émeut personne …), ou les votes lucides aux divers parlements dont la suite inévitable est un accroissement du terrorisme anti-juif ?
Un plan de paix palestinien serait une bonne chose. Nos parlementaires devraient le rendre obligatoire. Il devrait nécessairement montrer comment l’Autorité palestinienne compte se comporter avec l’état d’Israël, et quels pas concrets elle a déjà entrepris pour préparer la paix. Par exemple, comment elle prépare la paix dans l’enseignement dispensé aux enfants palestiniens. Car à leur inculquer la haine du Juif, le problème ne trouvera jamais une solution.
Avant que j’oublie. A plusieurs reprises, j’ai utilisé des guillemets au mot palestinien. Je l’ai fait pour rappeler que les noms sont terriblement changeants. Avant la deuxième guerre mondiale, les Palestiniens étaient … les Juifs. Voici le drapeau palestinien selon la Larousse de 1939 : 

Etonnant, non ? Voici donc les racines historiques de « la Palestine ». Alors, de temps à autre, quelques guillemets ne sont pas inutiles.

Faut-il être contre un état palestinien ? Non, bien sûr. Un état palestinien décidant de vivre en bonne entente avec son voisin israélien serait sans doute une belle chose. Mais un état terroriste ne devrait jamais voir le jour. Nos politiques (les mêmes ?) ont déjà envoyé leurs avions, leur argent et leurs armes pour en combattre un autre. Cela devrait suffire.