Le culte de la Liberté

Le culte de la Liberté

lundi 30 mars 2015

Le choc de la Vie


Devant toi s’étend le chemin.
A la naissance du chemin une porte. Elle est fermée, mais pas à clef : “Sonne et entre”.
Certains sont devenus des professionnels de la porte. Ils la regardent, l’étudient, la décapent, la repeignent, la rabotent ou l’admirent. Ils ne connaissent pas le chemin. Le chemin ne les connaît pas.
Certains – peu – sonnent et entrent. Ils trouvent le Propriétaire, l’Auteur, le Fils du Dieu vivant, ressuscité.
Admires-tu encore la porte ?
A quoi bon ? 
Pourquoi rester dehors dans le crépuscule quand du tombeau ouvert la lumière éclatante t’invite à aller son chemin ?
Mon bonhomme, c’est Pâques !
N’as-tu donc pas encore compris ?
Sonne, et entre !
Tu es attendu.

Et si c’était vrai ?
Nous avons l’habitude des cadeaux de Noël. J’aimerais vous offrir un cadeau de Pâques. J’ai écrit un petit livre de contes autour de Pâques.
Le but de mon texte n’est pas de vous abreuver d’arguments. Cela a déjà été fait et pas mal de livres existent au sujet de la résurrection de Jésus, dotés d’une argumentation solide.
Savez-vous que, pour autant que l’on puisse prouver quoi que ce soit dans l’histoire, la résurrection de Jésus fait partie des choses les mieux attestées ? Vous imaginez bien qu’elle a été contestée avec beaucoup de force, et cela dès le tout début. Les arguments invoqués ?
        Jésus ne serait jamais mort sur la croix, il se serait évanoui.
        Les disciples de Jésus auraient volé le corps.
        Les apparitions de Jésus ne seraient que des hallucinations.
        On se serait trompé de tombeau.
        Les autorités auraient mis le corps ailleurs.

Chacun de ces arguments a été décisivement rejeté, maintes preuves à l’appui. Les invoquer aujourd’hui trahit une méconnaissance profonde du dossier et un refus flagrant de considérer les choses en face.
Vous trouverez donc autre chose dans ces pages. Par six récits, je veux vous présenter la résurrection de Jésus d’une autre manière et faire ressortir le choc de se trouver soudainement face à la Vie. Si je me sers de fiction, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une fiction ! Mais la fiction est un moyen fabuleux pour nous toucher autrement.
Après le dernier récit, qui constitue la conclusion, j’ai ajouté un collage des rapports de la résurrection écrits par les témoins contemporains. Vous trouverez ces textes dans les Evangiles, peu importe quelle traduction. Je me suis servi d’une traduction récente pour que le texte soit plus accessible. J’y ai ajouté une partie d’une lettre, écrite au premier siècle à une jeune église chrétienne en Grèce. L’auteur, Paul de Tarse, y résume sa pensée sur cette question cruciale.
J’espère que ces textes vous feront réfléchir d’une toute nouvelle manière à ce que devrait signifier pour vous la résurrection de Jésus.
Vous pouvez télécharger mon livre sous forme pdf sur mon site www.croiretcomprendre.be.


Je vous souhaite une fête de Pâques pleine de sens.

mercredi 11 mars 2015

Vendre son âme au diable ?

Ce n’est pas un sinistre complot du Moyen-âge, ni un avatar du vieux satanisme. Nous sommes au 21e siècle et notre monde si moderne n’a pas peur du diable. D’ailleurs, il ne croit plus à l’existence de l’âme non plus. Alors, vendre son âme au diable relèverait d’une double impossibilité.
Cependant, la vente n’est pas annulée pour autant. Si le prix est alléchant, on vendra tout ce qu’on veut, y compris son âme. Or, voilà que le prix est très alléchant. Un petit pays qui croule sous les pétrodollars est en train de tout acheter dans le vieux monde endetté jusqu’au cou. Ce n’est pas un pays très regardant à ce qui fait la valeur de l’homme. L’esclavage y est toujours en honneur. On y soutient les terrorismes les plus abjects. Ils devraient être les ennemis du genre humain. Mais non. Le prix est trop bon ! On va donc y jouer au foot mondial, quitte à bousculer les habitudes sacro-saintes et de jouer en décembre.
On a vendu son âme. Au diable ? Méfions-nous quand il ne porte pas son nom. Car c’est peut-être bien lui. Et il tient sa comptabilité avec une rigueur exemplaire. Ce qui a été vendu sera réclamé jusqu’à la dernière respiration. Mais tant qu’on peut jouer au foot …
Voici deux articles à contre-courant. A bon entendeur salut.

Au Qatar, pays d’apartheid, il y a près de 2 millions d’esclaves et pas un seul appel au boycott du Mondial 2022 !
fév 25, 2015

Au Qatar, des milliers d’hommes sont des esclaves des temps modernes. Forcés à travailler sous un soleil de plomb, privés d’eau et de nourriture, on leur interdit de s’échapper pour rentrer chez eux. Mais nous pouvons les aider à retrouver la liberté. Et pas une association humanitaire n’appelle au boycott du Mondial 2022 au Qatar !
En revanche, les appels au boycott d’Israël se multiplient, alors que l’Etat Hébreu est la seule démocratie du Moyen Orient où tous citoyens et travailleurs bénéficient des mêmes droits quelques soient leur religion, leur ethnie ou leur origine.
L’an passé, une personne a perdu la vie tous les 2 jours dans les énormes chantiers de la Coupe du monde de football de 2022. Une grande partie de ce projet est gérée par une entreprise américaine dont la dirigeante vit dans une contrée tranquille du Colorado.
Des centaines de milliers d’ouvriers du bâtiment au Qatar, principalement des migrants originaires d’Asie du Sud, sont menacés d’être gravement exploités et abusés, parfois jusqu’au travail forcé, selon Human Rights Watch.
Le gouvernement comme la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) doivent s’assurer que leurs engagements de respecter les droits des travailleurs pendant la préparation de la Coupe du Monde de 2022 soient suivis d’effets. Les entrepreneurs en bâtiment devraient également s’engager de façon publique et précise à faire respecter les normes internationales des droits humains.
La Loi sur le parrainage du Qatar est l’une des plus restrictives de la région du Golfe, dans la mesure où les ouvriers ne peuvent pas changer de travail sans la permission de leur employeur, qu’ils travaillent depuis deux ou vingt ans, et où tous les salariés doivent obtenir la signature d’un “permis de sortie” par l’employeur qui les parraine pour pouvoir quitter le pays.
L’Arabie Saoudite est le seul autre pays du Golfe qui ait également conservé le système problématique du permis de sortie, tandis que les autres pays de la région permettent désormais aux travailleurs de changer de travail à la fin de leur contrat, ou après une période de deux à trois ans au service de leur premier employeur.
Le sous-secrétaire du Ministère du Travail Hussein Al Mulla a annoncé en mai que le Qatar envisageait de remplacer le système du parrainage par des contrats entre employeurs et employés, mais n’a pas précisé comment ces contrats pourraient venir remplacer les lois actuelles sur l’immigration, ni si les ouvriers auraient le droit de changer d’emploi.
Les lois du Qatar interdisent également aux ouvriers migrants de se syndiquer ou de se mettre en grève, bien que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) reconnaisse la liberté d’association comme un droit fondamental du travail. Une proposition récente du gouvernement pour la formation d’un “syndicat des travailleurs” ne répond pas aux exigences minimales définissant la liberté d’association, puisqu’elle réserve tous les postes décisionnaires aux citoyens qataris, a affirmé Human Rights Watch.
Les travailleurs migrants représentent 94% de la main d’œuvre du Qatar, un chiffre ahurissant, et c’est le pays du monde qui compte la plus forte proportion de migrants par rapport au nombre de ses citoyens.
Le pays pourrait recruter jusqu’à un million d’ouvriers du bâtiment migrants supplémentaires dans les dix prochaines années, pour construire les stades et réaliser les améliorations des infrastructures que le Qatar a promis dans sa candidature pour l’accueil du tournoi de football de la Coupe du Monde de la FIFA, en 2022.
A quand un appel au boycott du Mondial 2022 au Qatar ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante:
© Christian de Lablatinière pour Europe Israël


Le Qatar et l’Arabie saoudite sont-ils nos ennemis ou nos amis ?


Après l’exécution d’un pilote jordanien, la Jordanie a ordonné des frappes très violentes contre l’Etat islamique en Syrie. Après la décapitation de 21 chrétiens égyptiens par l’Etat islamique, l’Egypte a bombardé des positions terroristes en Libye.
Ces actions de guerre impulsives ont été ordonnées sans aucune consultation avec leurs partenaires de la Ligue arabe. Et pour cause…
Immédiatement, le Qatar n’a pas manqué de critiquer violemment ces opérations militaires aériennes unilatérales et s’est vu accuser par l’Egypte de soutenir le terrorisme et l’Etat islamique. Doha a donc immédiatement rappelé son ambassadeur au Caire.
Aujourd’hui, 90 chrétiens viennent d’être enlevés en Syrie par l’Etat islamique. Seront-ils décapités à leur tour ? Et, si hélas c’est le cas, les armes qui serviront à les tuer auront-elles été payées par le Qatar ou l’Arabie saoudite ? Les deux états se sentiront-ils responsables ou feront-ils semblant de s’en laver les mains ?
Les cinq autres monarchies du Golfe composant cette Ligue arabe – Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Koweït, Oman et Bahreïn -, après avoir longtemps hésité, paraissent se ranger aux côtés de l’Egypte. Mais paraissent seulement ! Car à présent, c’est au tour du Pakistan d’accuser directement l’Arabie saoudite de « nourrir l’instabilité dans tout le monde musulman ». Les autorités pakistanaises auraient des preuves concrètes que Riyad finance largement un vaste réseau d’écoles coraniques et de mosquées accusées de fabriquer des terroristes à la chaîne. (En existe-t-il en France, financées par le Qatar ou l’Arabie saoudite ?)
A Islamabad, on considère également que les autres pays de cette Ligue arabe sont impliqués dans ce financement du terrorisme international. Il est vrai que le Pakistan sait de quoi il parle et il n’est pas le mieux placé alors qu’il a participé directement à la formation de ces barbares que sont devenus les talibans.
Le Qatar et l’Arabie saoudite se trouvent donc implicitement accusés d’aider financièrement le terrorisme international et l’Etat islamique. Or, paraît-il, nous sommes en guerre contre ce terrorisme, contre l’Etat islamique : Hollande l’a dit et Valls l’a répété. Nous les frappons quotidiennement avec nos Rafale, et le fleuron de notre marine de guerre, le porte-avions Charles-de-Gaulle, vient d’intervenir contre les terroristes irakiens !
Cela n’est-il pas incompatible avec les intérêts financiers qu’acceptent de ces deux monarchies l’Europe en général, et la France en particulier ? Nous ouvrons nos bras aux investissements de ces pays qui financent les terroristes qui nous assassinent (hôtellerie, immobilier, etc., et même la vitrine de notre football, le PSG) !
Qu’en pense Jean-Christophe Lagarde, nouveau président de l’UDI et vice-président du groupe d’amitié France-Qatar, qui défendait avec fougue ce pays il y a quelques mois encore à la télévision française ?
Manuel Gomez